Le résumé
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Genres
- ROMANS, NOUVELLES, RÉCITS
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Rayons
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Prix littéraire AFFICHéS
- Prix Fémina étranger - 2021
- Prix Transfuge du meilleur roman européen - 2021
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Langue d'origine
Turc
Fazil, le jeune narrateur de ce livre, part faire des études de lettres loin de chez lui. Devenu boursier après le décès de son père, il loge dans une modeste pension et gagne sa vie en tant que figurant dans une émission de télévision. C’est alors que sur un tournage, il remarque Madame Hayat, une femme voluptueuse qui pourrait être sa mère, dont il tombe éperdument amoureux. Quelques jours plus tard, il fait aussi la connaissance de la jeune Sila. Double bonheur, double initiation, double regard sur la magie d’une vie.
L’analyse tout en finesse du sentiment amoureux trouve en ce livre de singuliers échos. Le personnage de Madame Hayat, solaire, et celui de Fazil, plus littéraire, plus engagé, convoquent les subtiles métaphores d’une aspiration à la liberté absolue dans un pays qui se referme autour d’eux sans jamais parvenir à les atteindre.
Pour celui qui se souvient que ce livre a été écrit en prison, l’émotion est profonde.
Les ressources

Être un écrivain, c’est être un schizophrène. On entend des gens qui n’existent pas, on voit des gens qui n’existent pas, on leur donne vie. La frontière entre la schizophrénie et l’écriture est ténue. Dans ma cellule, il m’arrivait de rire en entendant les voix de Fazil et Hayat Hanim. Mon corps était en prison, mais pas mon âme. Être un écrivain peut vous protéger de tout drame, de toute menace. Être un écrivain vous rend fort. Quand vous vous adonnez à la littérature, vous savez que personne ne peut vous toucher. Ils peuvent vous mettre en prison, ils peuvent même vous tuer, vous restez intouchable. L’écriture est, je crois, le plus grand pouvoir qui soit au monde. Elle vous sauve du désespoir et de l’en fermement. Après cinq ans d’incarcération, je suis sorti de prison en homme heureux, en ayant écrit trois livres

Madame Hayat est autant un grand roman d’amour qu’une fable sur la valeur de la liberté dans un monde où l’on enferme les poètes.

Brillant, magnifique. Je dis bravo.

Un immense roman d’amour.
C’est limpide, romantique, gouleyant, voluptueux.

La critique politique tend à s’imposer ces dernières années comme la toile de fond incontournable de la littérature turque - et du cinéma indépendant turc -, sans que cette propension ne conduise les auteurs à renoncer au roman, à l’inventivité et la poésie qui font sa force. Madame Hayat concentre ces lignes dans un juste équilibre artistique.

Un roman lumineux.

Prix Femina étranger, Madame Hayat nous entraine dans une passion exceptionnelle.

Un récit d’apprentissage hypnotique.

Ne passez pas à côté de ce roman.

C’est un roman que le masque vous conseille de lire.

Ce roman vibrant d'amour, véritable ode à la vie, bruisse des mots de l'auteur autrefois emprisonné : « Je suis écrivain/Je ne suis ni là où je suis, ni là où je ne suis pas (...) j'ai un pouvoir magique : je passe sans encombre les murailles. »

Madame Hayat est une pure merveille à ne rater sous aucun prétexte.

Ce roman constitue un formidable hymne à la liberté de penser.

Une fable magnifique.

Pétri d’humanité et de grâce, ce roman, ode à la liberté, à la fraternité et à la littérature, est tout simplement enthousiasmant.

Le plus sublime des romans d’amour que j’ai lu cette année.
Un traité de résistance qui montre que la littérature, c’est la liberté.

Un roman magistral.
Madame Hayat est le tableau mélancolique d’un pays où artistes et intellectuels luttent ensemble contre l’ombre menaçante qui resserre son étreinte. Alors que le roman sombre dans une dystopie, amour et littérature apparaissent comme le refuge des derniers combattants.

Roman d’initiation, Madame Hayat est aussi le récit d’une révélation, une déclaration de foi dans la littérature et le pouvoir libérateur des mots. Les paroles que l’on n’a pas prononcées, les aveux que l’on a retenus distillent une mélancolie déchirante au fil de ce magnifique portrait d’une femme solaire et secrète.

Écrit en prison, comme le recueil Je ne reverrai plus le monde, Madame Hayat est un livre palimpseste, un roman d’amour initiatique qui cache une fable kafkaïenne, méditation sur l’enfermement, la solitude, l’évasion par la lecture et l’écriture.
Cheminant sur une ligne de crête entre réalisme et métaphores, Ahmet Altan dessine en creux un portrait de l’écrivain dans un régime totalitaire, pris en tenaille entre son désir de liberté et les dangers auxquels il s’expose.

Un bataillon d’écrivains tient tête au dictateur turc. Ahmet Altan, dont le roman écrit en prison, “Madame Hayat” est sélectionné pour les prix Médicis et Femina étrangers, est devenu le symbole de leur contestation.
Sensuel, flamboyant, gorgé de désirs et de possibles, tel est le pays que l’on veut faire taire. Comme Ahmet Altan et ses frères d’écriture, Asli Erdogan a traversé « l’expérience pesante, douloureuse et oppressante d’être réduite au silence [...] Lame étincelante, cendre et poussière, rires vulgaires et railleurs, langue qui tourne en boucle, aiguilles d’or, larme au goût de paradis, œil arrogant, bouffi et despotique, que j’essaie en traînant d’arracher à ses geôles, silence qui avale toute chose, enfer sournois. » Mais les écrivains turcs ont dompté le silence. Leurs lecteurs l’habitent désormais avec eux. L’éternel défi de la littérature à la tyrannie.

Qu’il décrive par le menu la devanture d’une confiserie, la sensualité des femmes, les foules errant dans les rues, le « pouvoir magique » d’Ahmet Altan pour briser son enfermement brille de mille feux. Palpable jusque dans son écriture, simple, aérienne, tournoyante, l’ivresse de sa résistance porte le livre, traversé de fulgurances à la gloire de la littérature.

L’écrivain turc Ahmet Altan, récemment libéré des geôles turques, après cinq ans de détention arbitraire, signe avec Madame Hayat une splendide histoire d’amour, mais aussi un conte sur la peur, arme première des dictatures.
Ahmet Altan, menant progressivement son roman d’amour vers ce conte d’initiation à l’angoisse politique, signe un livre où il fait voir la vie dans toutes ses contradictions, ses joies et ses douleurs, sa beauté et sa solitude, mais avant tout, son absurdité.

Le roman que nous pouvons lire aujourd’hui a sans doute été écrit durant cet emprisonnement - et la réussite n’en est alors que plus éclatante.
Voix forte venue d’une Turquie bâillonnée, l’écrivain nous offre un riche roman d’apprentissage, éducation sentimentale et politique cruelle.

L’écrivain signe aujourd’hui son plus beau roman, un hymne à la liberté.
A l'arrière-plan de Madame Hayat, qui narre la passion entre un étudiant fou de littérature et une femme mûre et sensuelle, il y’a une Istanbul crépusculaire où les amoureux des livres ont disparu et où des milices d’islamistes bastonnent tous ceux qui ne font pas comme eux.

Un roman puissant sur l’apprentissage de la liberté.

On est comme envoûté par ce roman d’apprentissage aussi subtil que poétique, un livre d’autant plus précieux qu’il a été écrit en prison par un des plus grands romanciers turcs.

Son roman, avec le beau personnage de Madame Hayat, donne une leçon de vie comme un doigt d’honneur à la dictature et à la peur. C’est l’honneur de la littérature.

Ce livre a été lu avec admiration devant la grande poésie qui s’en dégage, doublée d’un parfum de tristesse.

Ce livre est admirable à tous égards. (…)
Ce magnifique roman qu’on devine interdit en Turquie, opère mieux qu’un pamphlet contre la raideur d’une idéologie qui fustige une société ouverte à toutes ses appartenances. Il démontre par l’exemple que la beauté bouscule les certitudes, que des mélanges et des rencontres jaillissent l’intérêt fécond, la fraternisation et les métissages porteurs. Et que, par-dessus tout, il faut sauvegarder la fiction qui ose, met en présence les contraires, convoque l’imaginaire et révèle l’inaudible.

En mettant en scène un homme tiraillé entre deux femmes, l’écrivain Ahmet Altan célèbre l’amour, la sensualité et la littérature.

Une analyse des relations amoureuses, avec en fond la puissance de la littérature.

Ne passez pas à côté de ce roman d’amour et de résistance, véritable bijou de littérature, tant il est enchanteur, alors même qu’il se fait le témoin d’une situation politique dramatique.

Ahmet Altan a écrit ce roman de la démesure, fou de sensualité, autour d’une liaison entre un jeune figurant et une femme mûre, voluptueuse et insaisissable. Une ode à la liberté sous toutes ses facettes.

Le livre est une très belle méditation sur la peur, la perte, la lucidité.

Roman engagé, essai de philosophie morale, charge politique à l’hostilité non déguisée contre le régime en place, sa police, sa justice, Madame Hayat est d’abord un roman d’amour.
Altan joue, dans ce merveilleux roman, de toutes les cordes de l’amour, avec cet instrument mélancolique qu’il maîtrise comme nul autre, ce style simple et subtil qui, en prison, l’aura peut-être sauvé du désespoir et du renoncement.
Les éditions disponibles
Livre de poche

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Marque
Babel
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Rayon
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Collection
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Date de mise en vente
06/09/2023
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Poids (kg)
0.166
-
Nombre de pages
272 pages
-
EAN
9782330181086
-
Format
11 x 17.6
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Langue de publication
Français

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Marque
Actes Sud
-
Rayon
-
Collection
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Date de mise en vente
01/09/2021
-
EAN
9782330154684
-
Langue de publication
Français
-
Directeur(trice) de collection :

-
Marque
Actes Sud
-
Rayon
-
Collection
-
Date de mise en vente
01/09/2021
-
EAN
9782330154677
-
Langue de publication
Français
-
Directeur(trice) de collection :
Livre

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Marque
Actes Sud
-
Rayon
-
Collection
-
Date de mise en vente
01/09/2021
-
Poids (kg)
0.258
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Nombre de pages
272 pages
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EAN
9782330154530
-
Format
11.5 x 21.7
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Langue de publication
Français
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Directeur(trice) de collection :
Autres informations pratiques
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Genres
- ROMANS, NOUVELLES, RÉCITS
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Prix littéraire AFFICHéS
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