Le droit à la paresse

Chacun doit pouvoir employer librement son temps plutôt que d'en être l'esclave.

Le résumé

Pas plus que trois heures par jour ! Voilà tout le temps qui devrait être consacré au travail, pour Paul Lafargue. Dans son brûlot de 1880, "Le Droit à la paresse", il nous rappelle que le temps libre est le bien le plus inégalement réparti : quand les riches se prélassent, les plus pauvres se tuent à l’ouvrage. Dès lors, il nous exhorte à ne plus considérer la paresse comme un vilain défaut mais comme un projet de vie politiquement subversif. À renverser la question du rapport entre l’activité salariée et le temps libre. La paresse n’est toutefois pas synonyme d’inactivité, mais d’activités libérées de l’emprise marchande. Ne pas travailler ne veut pas forcément dire ne rien faire. Paresser, c’est aussi créer, réparer, tisser des liens : vivre dignement.

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